Week-End " MARATHON's " ... Virée des Puces SAINT CHRISTOPHE DU LIGNERON 01/11/2024 - Trail Nocturne Boscéen BOUAYE 02/11/2024 - 10km & Marathon de la Côte d'Amour LA BAULE 02 & 03/11/2024 - Marathon des Alpes-Maritimes NICE-CANNES 03/11/2024 - Musc

avec NADIA & MAXIME ...

Inscrits : 5000 max   -  Finishers : 4285

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Le P'tit mot de Gilles :

... voici quelques photos de nos marathoniens, nous étions là pour les encourager j'ai pu les suivre à vélo 🚴 avec Thierry, Annette et Claudine

Le Grand P'tit mot de P'titDom : extra   

En tant que meneur, je suis plus familier à l’allure d’un 4h15 sur cette distance mythique, la blessure d’un collègue meneur, et hop c’est une allure de 3h45 qui m’est demandée.

Depuis la mi-septembre, j’ai travaillé et apprivoisé cette allure de 5’19’’ au Km.

Nouvelle aventure ce 3 novembre, ma mission est d’apporter du «rêve à 3h45 » à ces marathoniens ou marathoniennes en côte d’Amour.

Ce matin, après un footing d’échauffement, pas le temps d’échanger avec nos camarades de balade. Arrivé au dernier moment dans le SAS, comme les élites, retenu par la photo officielle.

Le chrono déclenché au passage du tapis, me voilà embarqué pour une belle sortie en côte d’Amour à travers marais et villages des environs. Mon compère meneur d’allure étant «novice », je prends la tête et règle l’allure. Les 1^er Km déroulent, le tempo est bien calé, ma foulée régulière.

Quelques mots d’encouragement à droite, quelques conseils distillés à gauche, je suis cerné par un bon nombre de primo marathoniens. Le 10Km s’efface dernière moi avec une poignée de secondes d’avance sur le plan de marche. A chaque point kilométrique (panneau physique), je jette un coup d’œil sur mon tableau de marche (fiche papier) afin d’être parfaitement calé sur un chrono de 3h45. Indispensable cette vérification, nos GPS eux ne peuvent assurer ce timing. Pour information au final, j’aurai parcouru 42,6km. La traversée des marais est sinueuse, transpercée de quelques rafales de vent. La température un peu fraîche et légèrement humide, reste très agréable.

Peu avant le Semi, j’ai failli « aplatir » ma cabine, je parle de la flamme qui me suit comme mon ombre. Passant sous un tunnel, j’ai oublié que j’avais grandi depuis le départ de la course, avec cette affiche jaune dans mon dos, dépassant les 2,2m de haut ! Pour la prochaine fois, il faudra que je colle une étiquette sur mon tableau de bord. Ce passage délicat franchi, le semi est en vu, des sourires éclairent les visages de quelques uns de mes compagnons. Heureux d’avoir passé ce cap de la mi-course. Un briefing s’impose, les féliciter, les conseiller et une mise en garde dans le « trop » de confiance. Les « gars » du coin m’avais informé sur les « petites » difficultés en seconde partie de ce marathon, principalement à partir du Croisic. Le macadam devient légèrement « bosselé ». Le faciès de certains a changé, la fatigue commence à se faire son travail de sape à partir du 25^ème. Parler avec eux est primordiale, il faut les rassurer, un conseil à l’entame d’un faux plat « garder la cadence et raccourcir sa foulée ». Parfois j’ai une impression de radoter, qu’importe, « bien s’hydrater et manger quelque chose ». Au ravito, il est bon de prendre son temps pour boire et s’alimenter, puis reprendre le rythme en allongeant la foulée. Est-ce un mur qui semble se dresser devant certains ? Est-ce le doute qui s’installe pour d’autres ? Autour du 30^ème, les jambes sont parfois lourdes, les mollets durs. Sans oublier la tour de contrôle qu’est notre cerveau, nous lançant des alertes, attention « Warning ! ». Les expérimentés connaissent bien ces signaux et savent les gérer avec respect pour leur corps. Mais ces débutants, eux n’on pas le recul suffisant pour analyser et interpréter ces signaux physiques. A ce stade échanger avec eux est important, leur demander si tout va bien, me permet de les faire réagir et s’interroger sur eux-mêmes. Ralentir est une solution, s’hydrater et s’alimenter en est une autre, ne pas oublier que l’important est de finir. Pour moi, un 1^er marathon, c’est de la découverte, donc le finir en prenant du plaisir. Au 35^ème un jeu d’équilibre s’installe, la fatigue ralenti bon nombre de coureurs, pendant que ceux toujours frais continuent leur périple. Le final est proche, au 38^ème je lance sur un rythme plus élevé les amateurs d’un chrono au-dessous de 3h45. Puis au 40^ème, je les laisse partir, rejoint par le reste du peloton des 3h45, je vois le tapis bleu de la dernière ligne droite avant l’arche d’arrivée.

Derniers encouragements avant de franchir l’arche d’arrivée, 3h44’40’’, mission accomplie.

Pour nous les meneurs, notre récompense est dans les yeux de ces marathoniens ou marathoniennes, médaille autour de coup arborant un très grand sourire.

Leurs Mercis sont pour nous comme les bulles dans une coupe de champagne, pétillants !

Bravo à tous ces marathoniens et marathoniennes.

PetitDom